Nawar Haidar, artiste syrien
Né en 1979 à Damas, Syrie
Vit à San Juan De Alicante, Valenciana, Espagne
Nawar Haidar est un artiste syrien né en 1979 et basé en Espagne. Il a obtenu un Bachelor en beaux-arts de l’Université de Damas en 2006 et une Maîtrise en 2012. Haidar a participé à des expositions individuelles et collectives au Moyen-Orient, en Extrême-Orient et en Europe, principalement en Syrie, au Liban, en Turquie, Thaïlande, Géorgie, à Londres, Amsterdam, Vienne, Colombie, Barcelone et Madrid.
L’oeuvre de Haidar est estimée pour son originalité et sa spontanéité dans les coups de pinceau et le traitement des couleurs. Elle met en valeur la mémoire de l’artiste en relation avec des lieux de son enfance et des personnes qui lui sont liées, des détails de visages, de couleurs et des actions. Pour lui, la peinture est un moment dans lequel il découvre son inconscient et accède à des émotions contradictoires de choc et d’acceptance, mêlant amour et haine, rejet et vengeance, le bien et le mal. C’est la réalisation des contrastes dans lesquels il vit en essayant de peindre avec l’esprit pur de l’enfance.
Mot de l’artiste
Tout ce que je dépeins dans mes toiles est en réalité un fragment de ce que mon œil capture et de ce que ma mémoire retient de la réalité. En peignant, j’essaie de me rappeler la première impression sur ma mémoire, laissée par une réalité que je vis ou ai vécue autrefois. Je me livre à elle entièrement, dans une tentative d’être rempli des émotions dont j’ai besoin, de la beauté ou de la laideur, de la tristesse ou du bonheur, de la certitude ou de la peur, de la nostalgie ou de l’ennui.
Parfois, une couleur inhabituelle ou une ligne surprenante éclate, me laissant me demander si cela est concédé ou banni par les normes esthétiques. C’est le moment où je sens que je me rapproche de scènes gravées dans ma mémoire et que je regarde donc la toile que je ne souhaite pas surcharger avec plus que ces personnages, leurs expressions et leurs effets personnels, comme si la vision était maintenant saturée. Proche de l’enfance, de la naïveté et de la candeur de l’enfant et tout simplement proche de la vision de ma mémoire… c’est ce que j’ai toujours voulu peindre.