Aula Al Ayoubi, Artiste Syrienne
Née en 1973 à Damas, en Syrie
Vit et travaille à Worcester, Massachusetts, États-Unis
Aula Al Ayoubi est titulaire d’un Bachelor en Sciences du département de mathématiques et d’un diplôme en Sciences de l’Education de l’Université de Damas. Elle vit et travaille à Worcester, Massachusetts, États-Unis.
Aula Al Ayoubi est une artiste chevronnée qui a reçu de nombreux prix et distinctions. Elle a parcouru un long chemin depuis sa première exposition en 2000 et continue de susciter un vif intérêt parmi les connaisseurs des ventes aux enchères d’art. Al Ayoubi a beaucoup exposé en Syrie et au Koweït et son travail a été présenté dans des collections privées et maintenant également aux États-Unis.
Les femmes d’Aula Al Ayoubi sont énigmatiques, glamoureuses et théâtrales. Avec une aisance naturelle, l’artiste capture sur ses toiles des femmes emblématiques du Moyen-Orient, qu’il s’agisse de Faten Hamama, Umm Kulthoum, Soad Hosny ou Fairuz. Ses images plus grandes que nature et son attention portée aux moindres détails en font, pour le spectateur, une expérience visuelle exceptionnelle. Les coups de pinceau d’Al Ayoubi sont dynamiques, des compositions impeccables et des couleurs éclatantes. Ses portraits uniques sont immédiatement reconnaissables. Admirablement riche en nuances et en détails, Al Ayoubi peint avec une grâce captivante. Elle fait preuve d’une grande polyvalence dans son travail et travaille méticuleusement à dévoiler les nombreuses icônes culturelles dans ses rendus colorés. Ses peintures passent par plusieurs stades de réalisation : conceptualisation, texturation, vernissage et stratification.
La majeure partie de son travail est une réponse émotionnelle aux nombreuses femmes qui ont apporté une immense contribution dans différents domaines. Aux textures somptueuses, les femmes sur les toiles d’Al Ayoubi ont une qualité sensuelle et langoureuse. Ses œuvres sont colorées dans des teintes de feu et pourtant, elles nous surprennent souvent avec une pincée d’or étouffé ici et là. « Les femmes sont plus expressives que les hommes », admet-elle candidement, puis explique son processus de création. L’artiste utilise la technique du collage et des techniques mixtes pour donner de la profondeur à son travail ainsi que des peintures renversées pour faire ressortir la texture de la peau. Elle utilise des huiles et des acryliques et incorpore du papier journal et de la peinture dorée avec des coups de pinceau épais et plats. « Le collage donne une touche féminine lorsqu’il est combiné à des orientations complexes », explique-t-elle. Le penchant d’Al Ayoubi pour la superposition est évident. Elle juxtapose des empreintes de main, des formes géométriques telles que des cercles, des triangles et des carrés. « Les formes m’aident à ajouter plus d’émotions à mes œuvres », ajoute-t-elle.
Al Ayoubi dit à propos de sa dernière série de peintures : « Ces personnages ne sont pas simplement des femmes aux fruits, mais des houris célestes. Ils représentent, inscrits sur leur corps et visages, ma ville de Damas, avec sa topographie de rues, de rivières, de maisons, de ponts, de fleurs et d’arbres.
La grenade représente traditionnellement les récompenses célestes, ainsi que la fertilité. Tout comme chaque arille du fruit de la grenade est un plaisir, chacune de ces figures avec leurs différentes couleurs et marques offre au spectateur ses propres rêves et récompenses. »
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